La RSE : Nouvelle priorité des entreprises françaises

Les enjeux environnementaux : Premier levier d’action des politiques RSE en France 


Coordonné par Vendredi et initié par une dizaine de partenaires dont B Corp France, 1% for the planet France, We engage at work ou encore France digital, les résultats du premier baromètre open-source de la RSE sont enfin disponibles. 

Près de 50 pages d’analyses et de chiffres clés sur les grandes tendances de la RSE, avec une promesse : aider toutes les entreprises à vraiment passer à l’action !

Parmi les grandes préoccupations évoquées comme l’égalité femmes-hommes, l’amélioration de la qualité de vie au travail ou le mécénat culturel , Mangoo ID s’est particulièrement intéressé à la préoccupation environnementale et nous sommes heureux de constater que nous ne sommes pas seuls !

En effet, la cause environnementale s’impose comme la priorité RSE des entreprises françaises. Ce sont près de 80% des entreprises qui ont ou ont prévu de mesurer leur empreinte carbone ou encore 88% d’entre elles mettent déjà en place des actions de sensibilisation sur les enjeux environnementaux auprès de leurs clients, salariés ou collaborateurs. 


Empreinte carbone : les entreprises franchissent la première étape vers la transition écologique.

L’empreinte carbone, c’est la première étape pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et agir efficacement pour l’environnement afin de tendre vers les promesses de l’Accord de Paris. La bonne nouvelle c’est que toutes les entreprises s’y mettent ! En moyenne 47% des entreprises interrogées ont déjà calculé leur empreinte carbone, et 33% ont prévu de le faire. 

Les grands groupes sont particulièrement engagés sur ce sujet, avec une grande majorité l’ayant déjà calculé. Cela peut être expliqué par le cadre légal qui entoure l’empreinte carbone, présent dans les grandes entreprises. Les TPE plus en retard souhaitent elles aussi se lancer : 47% ont prévu de calculer leurs émissions. 


Actions environnementales : véritable prise de conscience ou greenwashing ? 

Les entreprises agissent bel et bien pour le climat. Globalement, la majorité des entreprises interrogées ont déjà structuré des actions dans l’ensemble des thématiques présentées. Cependant devons-nous y voir une vraie prise de conscience des enjeux ? 

Ce que nous constatons c’est que les initiatives en faveur de l’écologie se sont considérablement démultipliées et ça se ressent dans les chiffres. Empreinte carbone, numérique, mobilité douce ou sensibilisation, les entreprises françaises commencent à s’engager pour un futur durable et font de l’environnement le premier levier d’action des politiques RSE en France. 

Et toutes les entreprises s’engagent ! En effet, on voit clairement que la taille de l’entreprise importe peu sur le nombre et la pérennité des actions environnementales qui sont mises en place .

Si les grands groupes sont tout de même les plus avancés (46% sont très actifs contre 28% des TPE et 27% des PME), les écarts ne sont pas flagrants. Le sujet commence à être mature, partout : il est bien en train d'entrer dans la norme et prend place au cœur de l’activité des entreprises.

Et parfois même sans budget ! ⅓ des entreprises n’ayant décidés aucun budget à la RSE sont tout de même actives voir très actives sur le sujet (16%). 

Notons que les budgets même faibles permettent de gagner en maturité sur l’ensemble des sujets RSE et de mettre en place une plus grande diversité d’action. 

C’est à partir de 20 000 Euros de budget que l'écart se creuse : ce palier permet de mobiliser d’importantes ressources, en interne comme en externe pour accélérer concrètement sur le sujet.  

Le manque de ressource, tant en termes d’équipe que de financement, reste néanmoins un réel frein à l’ambition environnementale de beaucoup d’entreprises. 

C’est pourquoi aider les entreprises à mieux calculer les coûts et les gains tant financiers que d’impacts de leurs actions RSE est une priorité. 


Des changements loin d’être suffisant 

Cependant il ne suffit pas que les responsables RSE mettent en place des actions de leur côté. Il faut aussi que celles-ci soient prises en main par l’ensemble des fonctions de l'entreprise ! Pour être efficace, la RSE doit s’introduire au cœur de chaque métier. Et si des objectifs liés à la RSE étaient intégrés aux objectifs de tous.tes les salarié.e.s ? Et si la RSE et les actions mises en place en faveur de l’environnement irriguent transversalement toute la structure de l’entreprise ? Nous souhaitons imaginer que bientôt celles-ci soient intégrées à la raison d’être de toute entreprise et que les enjeux soient pris en compte naturellement par l’ensemble des équipes ainsi que des clients. 


Une chose est sûre, le chemin reste encore long, et les problématiques urgentes comme nous le rappelle le dernier rapport du GIEC

Les changements actuels, et l’éveil des conscience salutaire révélé par le baromètre ne suffisent pas face à la nécessité d’agir. 

Pour suivre de près ces évolutions, Vendredi annonce d’ores et déjà une seconde édition dès 2022 avec des analyses qui continueront d’alimenter les réflexions de toutes les organisations accompagnant les entreprises dans les démarches et faire évoluer notre regard. 



Sources : Rédigé à partir du Baromètre open source de la RSE 2021 - Vendredi